🇪🇨Baños, ville thermale et sans Internet

Baños est une ville où on se détend.

Elle fourmille de petits établissements de massage, et est aussi connue pour ses thermes. L’eau chargée en minéraux descend de la montagne, est réchauffée par le volcan et arrive dans les piscines du coin. Au menu, bains froids, tièdes et (très) chauds, massages, soins spa et nettoyage de peau… L’embarras du choix.

Seulement voilà… depuis 2 jours je suis un peu nerveux à cause des micmacs bancaires pour le paiement de ma croisière aux Galapagos, qui semble prendre plus de temps que prévu. L’Internet de l’hôtel est en panne, ce qui n’aide en rien: obligé d’aller au cybercafé pour vérifier les mails, grmbl gnn. En même temps, le modem de l’auberge est un Huawei made in China - vivement qu’ils embauchent des gens compétents pour mettre un peu d’ordre dans tout ça ;-)

Heureusement, je finis par recevoir la confirmation du voyage et tous les documents - donc j’en profite pour me déstresser et me réconcilier avec Baños. Je décide de commencer par la piscine “municipale”. Il y a 3 bains à 12, 25 et 42 degrés et le but du jeu c’est évidemment de passer de l’un à l’autre sans cesse. L’eau est très trouble… on va dire que ce sont les minéraux. En tout cas la vue est super chouette: on barbote dans les bassins avec d’un côté la cascade qui fournit l’eau à la piscine, de l’autre un beau panorama sur la ville - et en arrière plan les montagnes andines, majestueuses et mystérieuses enrobées de nuages! Je ressors de là dedans j’ai l’impression d’être plus bourré qu’à un mariage russe, mais pour sûr, je suis bien détendu :-)

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Le lendemain, il pleut de nouveau, donc c’est tentative désespérée sur tentative désespérée pour se connecter à Internet. Et l’après midi, rebelote avec un full body massage aux pierres chaudes. La technique locale est assez brutale, mais ça fait du bien.

Finalement, c’est plutôt sympathique, cet endroit. Et la spécialité locale, c’est une sorte de friandise sucrée qui ressemble furieusement à la niniche sablaise. Franchement, c’était bien la peine de traverser l’Atlantique pour voir ça, hein?

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Comme il continue à pleuvoir sans cesse avec un vent à décorner les lamas, je me décide à mettre les voiles (ou plutôt le bus) vers Guayaquil, que je visiterai rapidement en attendant de m’envoler vers les Galapagos.