Le temps étant bien ensoleillé, on se décide pour aller faire la balade classique en vélo: il y a une route qui serpente entre les montagnes et descend jusqu’à Puyo, ville qui marque le “début” de la jungle.
Nous voilà partis pour la fameuse “route des cascades”…
C’est vraiment une chouette balade - tout est bien indiqué, ça descend 90% du temps, et il y a plein de choses à voir et à faire en route (du manège devant une centrale hydroélectrique, par exemple).
En fait, on suit plus ou moins une rivière encaissée entre deux flancs de montagne, et tous les 5 kms les locaux ont installé des paniers métalliques sur des câbles pour passer des marchandises d’un côté à l’autre. Évidemment, on peut mettre des touristes en mal de sensations fortes dedans aussi… En tout cas, ça donne une très jolie vue sur les alentours - et une fois revenu, on se sent tout de suite plus vivant ;-)
La route continue avec son cortège de petits villages et de chiens léthargiques jusqu’à Rio Verde, petite ville sympathique où se trouve aussi el Pailon del Diablo , la plus grosse cascade du coin. On peut même se faufiler à 4 pattes dans un petit tunnel pour passer derrière la chute, une nouvelle occasion de vérifier si mes affaires sont imperméables et / ou sèchent vite…
Comme la route descend à l’aller, ça veut dire qu’elle monte au retour (c’est bien, y’en a qui suivent) et donc c’est quand même mieux de rentrer en bus ou autre moyen de transport. On nous avait dit qu’il y avait des camionetas (pickups) qui font aussi office de taxi, pour quasiment le même prix que le bus. Et c’est vrai - quelques minutes à attendre à l’arrêt de bus, et hop, un pickup arrive et s’arrête. On est 5 à attendre, et il n’y a que 4 places dans la voiture. Me voilà dans la benne pour rentrer à Baños en un rien de temps, pour le même prix que le bus ou presque, les sensations en plus. Les amateurs de Pékin Express apprécieront ;-)
Et pour ne rien gâcher, il y a plein de restaurants un peu français en ville - le plat phare est le filete de miñon talonné de très près par la supa l’oñon (à croire que les cuistots parlent bislama). Nous, on choisit de se faire une fondue bourguignonne mémorable, accompagnée d’un petit cognac pour digérer. Ça change du riz au poulet et des frites!
Merci Stéphanie & Thierry pour les bons moments et les photos!