Après un trajet sans histoire jusqu’à Ica, on arrive un peu plus tard à Huacachina, une oasis au milieu du désert péruvien.
Au programme: dunes de sable, balades en buggy et sandboarding.
Depuis Lima, le bus longe la côte pacifique avec des paysages certes désertiques mais quand même jolis.
4h30 plus tard, on arrive à Ica, qui me semble être du même acabit que
Chiclayo: beaucoup de monde, circulation anarchique, rickshaws et taxis qui
klaxonnent sans cesse, pollution intense… On file directement à Huacachina
en taxi sans demander notre reste. Huacachina, c’est tout à fait autre chose:
dans un désert qui n’a rien à envier au Sahara, c’est une petite oasis. Dans
tous les sens du terme: très touristique mais calme par rapport à Ica, c’est
joli, il fait chaud, ça fait du bien… Si j’étais mauvaise langue je dirais
que c’est un de mes premiers moments vraiment agréables au Pérou :)
On finit par trouver un hôtel décent et on en profite pour réserver un tour en buggy avec sandboarding (c’est comme le snowboard mais sur le sable). On file ensuite monter sur une des dunes alentour pour apprécier la vue d’en haut et profiter du coucher de soleil. C’est bien galère à monter, une dune de sable, mais la vue en valait la peine…
Le lendemain donc, c’est buggy et sandboarding dans le sable. Il se trouve que le sable ça ne glisse pas si bien que ça, et qu’il faut donc waxer la planche avec de la cire de bougie à chaque descente. Comme les planches sont pourries, essayer de descendre en restant debout relève de la douce utopie. On finira par descendre allongé la tête en avant: sensations garanties! Pour l’anecdote, les buggies sont des 4x4 désossés et renforcés - le mien avait un moteur 6 cylindres “Toyota 2F” - de loin on aurait dit comme un BJ quelque chose: avis aux toyotistes confirmés :)
Il n’y a pas grand chose d’autre à faire à Huacachina, dont la population culmine à 200 habitants. On a fait le plein de soleil, de chaleur et de bonne humeur donc on met le cap sur Ica, qui se révèle finalement être à la bassesse de nos espérances. Après un petit tour en ville, on retourne au terminal pour attendre notre bus pour Arequipa (qui partira avec une bonne heure de retard, mais c’est une autre histoire).
Y’a un réverbère tout au fond de moi qui éclaire chacun de mes pas
Je suis ici bas dans tous mes états et c’est très bien comme ça
-- Ariane Mofatt