🇦🇷En route vers le Paraguay: Tafi et Tucumán

Comme j’ai été un peu déçu par le nord argentin, que j’ai envie de voir les chutes d’Iguazu mais sans faire un aller-retour depuis Buenos Aires…

la suite des événements est toute trouvée: je vais traverser le Paraguay et en profiter pour faire quelques pauses en route. J’oblique donc à l’est, en passant par Tafi del Valle et San Miguel de Tucumán dans un premier temps.

p9181220.jpg Tafi del Valle est un petit village de montagne de 3000 habitants, où une grande partie des maisons sont des résidences secondaires pour les citadins de Tucumán (la grande ville voisine). J’ai choisi de m’y arrêter car il y a normalement des belles balades à faire aux alentours. Il paraît notamment qu’on peut louer un vélo pour faire 40 kilomètres en descente, avec des paysages magnifiques sur la route. Pas de bol, quand je descends du bus, il y a du brouillard, il pleut et il fait froid. Je me console en m’achetant du saucisson (du vrai), du jambon cru et du fromage de chèvre pour le dîner… Ça fait du bien :) Le lendemain, le temps n’a pas changé et j’ai toujours aussi froid, donc je quitte Tafi et ses montagnes cachées dans les nuages pour San Miguel de Tucumán, capitale de la province du même nom et ville où fut déclarée l’indépendance de l’Argentine.

J’y arrive le dimanche… et comme il se doit, la ville est complètement morte. Il fait gris, ce qui n’aide pas vraiment non plus. Il y a un peu d’architecture coloniale, quelques musées et une grande place bordée de deux rangées d’orangers (ce dont la municipalité semble très fière). Bref, pas de quoi y rester très longtemps. Ceci dit, les gens sont sympa, et j’ai mangé une très bonne glace à la pêche et à l’ananas. Comme quoi, ce n’est pas si terrible que ça.

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J’en ai quand même vite fait le tour, et il n’y a pas d’autre parfum de glace qui me tente, donc je mets le cap sur Resistencia, ma dernière ville-étape avant le Paraguay, à plus de 700 kilomètres de là… je me prépare donc pour mon premier trajet en bus de nuit en Argentine. On m’a dit qu’il y a un bus à 19h, ce qui me ferait arriver à 7h le lendemain matin. Malheureusement, ce bus est annulé pour des raisons tout à fait fumeuses (“le chauffeur ne peut pas conduire”… mais bien sûr) et je dois donc prendre celui de 16h30. Chic, je serai à la gare de bus juste pour le lever du soleil!