Je suis passé de nombreuses fois par Santiago: en arrivant d’Argentine, après Valparaíso, et de nouveau après l’île de Pâques.
La ville n’a pas énormément à offrir au voyageur mais elle est très bien organisée et il y fait bon!
Santiago est située au pied des Andes, et le trajet en bus depuis l’Argentine est très scénique: passage de frontière au milieu de la neige à plus de 3500m d’altitude, avant une longue descente en épingle pour finalement arriver dans la capitale du Chili!
Ce n’est pas facile de faire un résumé de ces quelques jours par intermittence… Plusieurs passages dans le barrio civico , avec une place centrale, des rues commerçantes et beaucoup de bâtiments officiels. Sympathique mais niveau historique, ça n’a pas grand chose à voir avec la majorité des villes d’Amérique du Sud.
En plein centre il y a aussi le Cerro Santa Lucia, une petite colline aménagée en parc naturel, avec un jardin et un château en ruines d’où on a une belle vue sur la ville et les alentours. Les Andes semblent flotter au-dessus du brouillard (de pollution, chaleur et poussière) classique à Santiago.
La ville est divisée en nombreux quartiers: le barrio Brasil est plus bohème et chaleureux, alors que le quartier Bellavista est là où les gens vont faire la fête le week end. Dans ce dernier il y a un autre cerro, beaucoup plus haut auquel on accède en téléphérique. Le coucher de soleil y est d’autant plus agréable à regarder!
Repas au marché, balades dans la ville en profitant du soleil - c’est une ville agréable et facile à vivre. Pour moi c’est aussi mon point de départ pour une dernière escale un peu impromptue en Colombie, qui sera mon dernier pays d’Amérique du Sud. Et je me retrouve pour la sixième et dernière fois à l’aéroport de Santiago, cette fois-ci pour m’envoler pour Bogotá!
J’en profite au passage pour faire un gros bisou à ma “personne de contact” avec qui j’ai partagé tous ces bons moments au Chili…