Même si Santiago est entourée de montagnes, la ville est plate, et heureusement le soleil de l’été chilien réchauffe sa froideur fonctionnelle.
À peine 200 kilomètres plus loin, sur la côte, Valparaíso (ou Valpo pour les intimes) est à peu près tout ce que n’est pas Santiago: les rues montent, descendent et serpentent entre la mer et les collines andines, au fil des façades multicolores des maisons… dont la plupart sont recouvertes de graffiti. Les bus et certaines voitures semblent tout droit sorties des années 60 - dépaysement assuré!
Le guide de voyage était très insistant: “Valparaíso réveille le photographe qui sommeille en vous. Avez-vous bien préparé votre appareil photo?”. Batteries et cartes mémoire en poche, c’est parti pour la visite…
Une des grandes attractions de Valparaíso, ce sont bien sûr les funiculaires. Installés pour éviter aux habitants de monter et descendre les collines plusieurs fois par jour. Un bon tiers est hors-service, mais je crois bien qu’on a utilisé tous ceux qui marchaient :) Le port de marchandises est encore très actif. Bien évidemment, je suis resté pendant plusieurs dizaines de minutes à observer rêveusement le ballet des containers, aussi multicolores que les maisons.
Et enfin Valparaíso est voisine de petites stations balnéaires très prisées des Chiliens, ce qui est une excellente occasion de faire une escapade pour voir autre chose. Cap sur Concón (sic!) pour déguster les meilleures empanadas du coin, et notamment la fameuse spécialité au crabe et fromage… avec à la musique, un guitariste au style très spécial!
Allez, quelques dernières photos avant de revenir à Santiago…