Après San Jose, j’ai donc mis le cap sur Alajuela - à 45 minutes de bus de la capitale, c’est censé être un endroit plus tranquille.
Et il y a aussi un zoo fameux, et un volcan en activité pas très loin pour ne rien gâcher.
Lorsque je descends du bus, c’est effectivement plus “authentique” que San Jose: c’est pas mal le bazar et j’ai aucune idée d’où aller pour trouver des hôtels. Je finis par trouver mon chemin et m’installe dans une petite pension tenue par des Ticos très sympathiques. La plupart des gens qui passent par Alajuela n’y font que rester une nuit car l’aéroport est juste à côté - mais j’ai trouvé que la ville avait un certain cachet. Il y a quelques églises et cathédrales au style colonial plutôt jolies (mais que je n’ai pas en photo parce que je suis en mode “flemme de photos” depuis quelques jours). Plutôt une bonne surprise, donc!
L’après midi je marche dans les traces de quelques-uns qui sont passés par là avant moi et je vais visiter le “zoo des oiseaux” (qui a aussi d’autres animaux, en fait): perroquets, toucans, grenouilles, tortues, boas, pumas, cougars… Il y a de quoi faire, et ça fait du bien.
Le jour suivant, je décide de partir visiter le volcan Poás. Il offre l’avantage d’être toujours actif, et d’avoir un cratère facilement accessible (un peu de bus + quelques minutes de marche). Pas de chance, j’ai oublié que c’était dimanche aujourd’hui. Il y a là un paquet de Ticos en folie et un autre paquet de touristes - c’est carrément l’embouteillage pour accéder à l’entrée…
Je découvre la vision du tourisme à la sauce costa-ricaine, qui me rappelle certaines mauvais souvenirs du Pérou ou de l’Argentine: les prix d’entrée dans les parcs ou les sites sont le triple ou le quadruple du prix pour les locaux (qui de toute façon carottent quand ils le peuvent pour ne pas payer). La monnaie de fait est le dollar, ce qui fait que quand on paye avec la monnaie locale il faut faire la conversion au taux de change du jour. C’est un peu comme si on disait que l’entrée du Louvre est à 15$ et que si tu veux payer en euros faut sortir la calculette pour savoir combien ça fait. Plutôt bizarre… Malgré tout la vue est quand même sympa: le cratère s’est rempli d’un lac avec une chouette couleur verte, et il y a une fumerolle qui dégage des émanations soufrées en permanence.
J’ai l’impression de n’avoir toujours pas expérimenté le “vrai” Costa Rica dont tout le monde m’a tant parlé, la nature sauvage, riche, diverse et respectée qui est le principal argument de vente du pays pour les touristes… Donc je me mets en route pour la côte Pacifique, pour visiter un parc naturel qui apparemment regorge de vie sauvage.