En nahuatl (une langue aztèque), ome veut dire deux et tepetl signifie montagne…
C’est de là que l’île tire son nom, avec ses deux volcans reliés par un isthme étroits. Il y a beaucoup de choses à voir - et les transports en commun existent mais ne sont pas très efficaces :)
Et comme jusqu’à maintenant j’avais fait bus, voiture, pickup, avion, bateau, ferry, vélo… Il ne me manquait que la moto! J’en ai loué une pour passer la journée sur la route, ou plutôt sur les chemins. Le fait que je n’ai pas le permis ne semblait pas poser de problèmes au gars qui m’a loué l’engin - c’était plutôt moi qui n’était pas très confiant. Le machin n’a qu’un seul clignotant, pas de klaxon (pourtant très utile dans ce genre de contrées) et le sélecteur de vitesses n’indique que le point mort, la deuxième et la cinquième… Mais après quelques dizaines de minutes je passais les vitesses comme un pro; ensuite j’ai arrêté de caler à chaque démarrage; et sur la fin j’avais (presque) plus peur sur les chemins remplis de cailloux et de trous.
(j’ai édité la vidéo rapidement, désolé pour le vide au début - comme ça on peut entendre ma technique de démarrage au kick!)
J’ai fait quasiment le tour de l’île, en m’arrêtant de temps à autre pour admirer le paysage, discuter avec les passants (ou regarder la carte en me demandant où je pouvais bien être). Un grand moment de plaisir! Pendant la matinée j’ai pas mal roulé jusqu’à atteindre la plage Santo Domingo, censé être belle mais qui s’est révélée être un peu décevante à mes yeux… Par contre je n’ai pas réussi à me lasser d’admirer les deux volcans, qui sont vraiment jolis. Le volcan Concepción (le plus grand) est peut être même mon volcan préféré jusqu’à maintenant, surtout avec son petit panache de fumée au sommet…
J’ai fait une petite pause déjeuner à Ojo de Agua , une piscine naturelle remplie d’eau volcanique. Après une baignade rafraîchissante (et probablement revitalisante, avec les minéraux, tout ça) j’ai continué la balade, en alternant les coups d’oeil sur le lac, le volcan, et la route aussi de temps en temps… Histoire d’éviter les zébus, chevaux, poules et autres chiens errants qui aiment à traverser n’importe comment.
Et j’ai fini à la pointe Jesus Maria , où deux courants du lac se rejoignent pour créer une langue de sable qui s’avance sur plusieurs centaines de mètres les bons jours. La saison sèche n’est pas encore assez avancée, et il n’y a qu’une vingtaine de mètres… mais ça reste un endroit idéal pour profiter du coucher de soleil :)
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